- San Francisco Chronicle February 14, 2020
- The Times of London May 10, 2012
- The New York Times December 16, 2010
- The New Yorker September 27, 2010
- New York Magazine October 6, 2010
- The New York Times October 6, 2010
- The New York Times February 5, 2010
- The Boston Globe May 15, 2009
- The Sydney Morning Herald December 28, 2009
- The Sydney Morning Herald May 19, 2009
- The Chicago Tribune November 17, 2008
- Time Out Chicago November 13-19, 2008
- Chicago Sun-Times November 15, 2008
- The Irish Times October 4, 2008
- The Independent October 3, 2008
- Irish Times September 29, 2008
- ArtForum: Best of 2007 December 1, 2007
- The New York Times Magazine December 9, 2007
- The New York Times September 16, 2007
- The Village Voice September 12-18, 2007
- The Bulletin September 4, 2007
- Publico July 4, 2007
- Die Presse June 17, 2007
- Klassekampen December 12, 2006
- Variety October 1, 2006
- Neue Zürcher Zeitung August 28, 2006
- Landboote August 28, 2006
- Tages-Anzeiger August 28, 2006
- The New York Times July 16, 2006
- Het Parool June 16,2006
- 8Weekly June 16, 2006
- Trouw June 16, 2006
- Walker Art Center interview June 8, 2006
- NRC Handelsblad June 2, 2006
- De Volkskrant May 29, 2006
- Yale Alumni Magazine November/December 2005
Une Brique Très Digeste
Record battu au Théâtre National. Avec ses six heures de retranscription intégrale du chef-d’oeuvre de F. Scott Fitzgerald, Gatz s’impose comme le grand marathonien du festival. On pouvait craindre l’indigestion et pourtant, ce pavé théâtral se gobe comme on dévore un best-seller : sans en perdre une miette.
Entre les mains de la compagnie new-yorkaise Elevator Repair Service, Gatsby Le Magnifiqueprend des allures étranges dans un bureau miteux de New York. Peu enclin à travailler, un employé sort de sa paperasse une copie du roman culte américain pour y plonger à voix haute. Peu à peu, les coïncidences s’accumulent entre le récit et l’activité, en apparence anodine, de ses collègues jusqu’à ne plus faire qu’un.
Dans une mise en scène fourmillante de bonnes idées, John Collins réussit l’incroyable pari de transposer cette histoire de nouveaux riches et de passions sur la verdoyante Long Island dans l’univers des gratte-papiers. Une (re)lecture pleine d’humour à s’offrir absolument. Seule condition : comprendre l’anglais couramment ou connaître l’histoire par coeur, les sous-titres ayant perdu les trois quarts du texte en route.